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19 novembre 2007

Rien ne se perds, rien ne se crée, tout se transforme...

...disait Antoine Lavoisier. Si ce principe valait à l'origine pour la physique et la chimie, il peut s'appliquer aussi aux arts graphiques.

arcimboldoLa puissance des outils de retouches numériques et la facilité d'accès aux images via le web, ont rendu plus aisé les rendus photographiques complexes. Les techniques d'impression et de reproduction ont rendu les œuvres plus accessibles moins fragiles (tenues aux UV).

L'art numérique se fait donc petit à petit une place. Ce qui contribue d'ailleurs a augmenter la notoriété de la photo d'Art auprès des amateurs d'art contemporain. Tant mieux pour les photographes, les galeristes, les salons et foires. Les prix flambent pour la photo d'art (+240% pour les photos d'
Edward Steichen, recors battu le 14 février 2006 avec le vente de son Balzac de Rodin à 550 000 dollars chez Sotheby's NY).

N'oublions pas donc, que le principe de ces effets visuels a été mise au point par Giuseppe Arcimboldo au XVIe.
Le spectateur est amené à deux niveaux de perception non simultanés qui invitent à une troisième lecture :
la lecture symbolique.
Arcimboldo eut du succès de son vivant, il était apprécié de l'illustre famille des Habsbourg. Il a même composé le portrait de l'empereur Rodolphe II sous la figure du dieu Vertumne.

D'autres artistes comme les cubistes, ont usé de ces effets en détournant des images par découpages et collages
Le but étant toujours d'amener le spectateur a une réflexion par rapport à la réalité.

Reynald Drouhin, Geneviève Gauckler, Tom Leighton sont quelques uns des artistes qui réussissent aujourd'hui a imposer leur style de photo-montage numérique.

Leurs œuvres nous plaisent parce qu'elles nous obligent à prendre du recul par rapport à notre première perception visuelle.
Le gens trouvent toujours fascinant ce type d'effets. Elles rendent l'observateur intelligent, parce qu'il y découvre et comprend quelque chose qu'il n'avait perçu au départ. Il est ainsi mis en valeur. Fier de sa réussite...il ne tardera souvent pas à toisé celui qui comme lui n'avait pas vu le second degré !

Je dis souvent à mes étudiants qu'un visuel réussi (logotype, pictogramme, illustration) est un visuel qui cache plusieurs messages (second degré). L'essentiel est que tous les messages soient perçus et compris. En tout cas les plus importants.
Ce qui n'est pas le cas pour les identités visuelles suivantes, pourtant elles font parler d'elles :
> le "C" du logotype Carrefour,
> l'escargot du logotype "TGV"
> les silhouettes du logo des parcs nationaux.

A vous de jouer !




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